En tant qu’éducateur, conseiller en emploi, travailleur de rue, animateur socio-professionnel, coordinateur et maintenant formateur/consultant depuis 15 ans, j’ai réalisé à quel point la définition de l’intervention (psycho)sociale peut être floue.
Lors de mes formations sur ce sujet, je pose toujours la question suivante : c’est quoi l’intervention psychosociale, ou sociale, au juste ?
Les réponses que j’obtiens sont souvent centrées sur des tâches, des techniques, des approches, mais rarement sur une définition claire et simple.
J’invite alors les personnes formées à chercher cette définition sur Internet.
La difficulté réside dans le fait que cette définition est souvent invoquée sous un prisme politique, économique, ou compliquée à comprendre simplement.
C’est pourquoi je ressens le besoin de poser une base claire pour définir ce qu’est réellement une intervention sociale ou psychosociale.
Bernard Vallerie, auteur et éducateur, ayant travaillé sur l’Empowerment au Québec et l’ayant apporté en France comme le Développement du Pouvoir d’Agir, me l’a défini comme suit :
Tout n’est pas intervention.
Mais c’est en discutant de ça, en équipe, qu’on parvient à mieux comprendre notre rôle, nos limites et ainsi proposer un meilleur accompagnement sans s’épuiser.
La société occidentale, dans laquelle nous évoluons, vit de plus en plus au rythme des machines (Industrialisation, Modernisation, Intelligence Artificielle). C’est, de ce fait, sensé, qu’affirmer que notre communication s’en trouve à ce point ébranlée.
Je pousserai l’idée du personnage de cette (très bonne) série encore plus loin :
Vous m’entendez, mais vous ne m’avez pas écouté.
Ahmed Abidat, au chalet.
Cette idée-là, je pense, est compréhensible de toutes les personnes victimes d’oppressions quelles qu’elles soient : femmes, minorités visibles et invisibles…
Ce que j’entend par communication humaine est un retour de l’échange entre personnes au plus essentiel : se regarder et s’écouter !
C’est ce qu’il manque cruellement à notre société, nous n’avons jamais été autant déconnecté alors que nous avons un nombre incalculable d’outils pour ce faire.
Calmons nous et communiquons simplement dans une démarche de solution, non pas d’accusation. Être en mode solution, surtout dans un contexte de conflit c’est accepter :
d’avoir tort
les idées des autres comme valides
une main tendue
la remise en question
la nature du pouvoir que j’ai sur cette situation
En somme, c’est mettre de côté une chose qui prend beaucoup trop de place chez chacun de nous : l’Ego.
C’est cet ego qui m’a poussé à avoir un comportement “difficile à gérer” et m’a amené à me faire renvoyer, cet ego qui lors d’une dispute avec mon ex m’a dicté de la quitter. Mais c’est aussi cet ego (et beaucoup d’introspection) qui m’a aidé à créer mon entreprise, à apprendre, demander de l’aide et écrire ce que vous lisez aujourd’hui.
L’ego est une épée à double tranchant. Bien dosé et réfléchi, il peut être une formidable source d’énergie. Trop présent et mal ajusté, il vous fera perdre la tête.
C’est aussi cet ego qui pose le plus souvent problème dans la communication.
Exemple : les commentaires haineux, insultants, sur Facebook, Twitter etc…
Voilà, je pense que tout le monde a compris mon point.
Ces plateformes ont donné un boost maximum à leurs utilisateurs en leur faisant penser que leurs avis est important au détriment de blesser, insulter, menacer les autres.
Rétablir la communication humaine dans votre vie, les relations entre individus, la créativité, l’envie d’entreprendre et de s’investir explosera dans notre société !
Mais déjà, à votre niveau, vous qui êtes en emploi et qui vivez des difficultés de communication, de confiance avec vos employés ou vos employeurs. Comprenez et acceptez l’importance de demander une aide extérieure plutôt que de laisser trop de place à votre ego.
Si ce que vous venez de lire fait écho en vous, que vous soyez au Canada, en France, en Belgique ou en Suisse. Agissez
Se motiver au travail et dans notre vie personnelle reste une problématique de chaque jour. Heureusement, la science a répondu à cette question mais le monde professionnel n’a pas encore suivi le pas.
Les motivateurs s’apparentent ici aux récompenses/punitions ou plus communément appelées carotte/bâton (if/then en anglais). Il explique, par le biais d’études sociologiques réalisées au cours du XXe siècle, qu’utiliser la méthode carotte/bâton ne fonctionne pas pour un travail nécessitant une réflexion approfondie où l’on va devoir sortir de sa boîte et envisager des solutions innovantes.
Mais alors, comment développer notre créativité, notre motivation pour réaliser un travail donné ?
La science y a également répondu :
Cela revient à nous faire comprendre que si l’on veut garder sa motivation, les récompenses ou les risques d’être punis ne sont pas le meilleur moyen mais bien comprendre pourquoi nous faisons ce travail et qu’est-ce que cela nous apporte : la motivation intrinsèque.
Motivation intrinsèque
Cet excellent Ted talk nous donne également des exemples existant d’entreprises qui agissent dans cet esprit de quête de sens :
FedEx Day : Atlassian, entreprise australienne de software, a dans son livre de Ressource Humaine une pratique liée à ce type de motivation. Une fois par an, les ingénieurs software ont 24h pour travailler sur le projet de leur choix, dans les conditions de leur choix. Et comme le nom l’indique, ils ont 24h pour livrer un produit. Apparemment les réunions de présentation à la fin de cette journée sont tout simplement dingues et se terminent par une bière 😉
20% Time : Google, géant du Web, a une politique incitant leurs employés à utiliser 20% de leur temps de travail payés à la mise en place de projet innovants pour la compagnie. Les règles sont simples : travailler avec une équipe différente que l’habituelle (ou seul), travailler de la manière qui vous convienne et prenez du plaisir dans ce que vous faites. Les résultats ? Rien de plus que Gmail, Google News, AdSense. Quand les employés prennent du plaisir à faire leur job, ça peut souvent faire le bonheur de leur entreprise.
ROWE : Result Only Work Environment est une stratégie de Ressources Humaines où les employés sont payés pour leurs résultats plutôt que pour les heures travaillées.
Encarta (Microsoft) Versus Wikipedia. Ce match est un excellent exemple de la notion de motivation intrinsèque pour un travail donné. Microsoft a utilisé les bases communes pour créer une encyclopédie Web en engageant des employés, managers etc pour réaliser un travail titanesque. En face, un site Web Open Source s’est créé avec pour seul mot d’ordre, écrire sur le sujet qu’il vous plait sans être payé.
L’Histoire parle d’elle-même. Quand avez-vous utilisé Encarta pour la dernière fois ? (si vous connaissez ce site Web bien entendu).
Et comme meilleur pied de nez, l’article Encarta chez Wikipedia est mieux référencé qu’Encarta lui-même 😉
Ces exemples sont simplements présents pour affirmer que la motivation professionnelle (et personnelle) n’a pas de secret : elle se bâtit sur 3 briques :
l’Autonomie : être libre de faire le travail que l’on veut faire quand on veut le faire
la Maîtrise : être capable de traiter un sujet avec des connaissances acquises par nos propres soins (études ou connaissances personnelle)
La Pertinence : être capable de mettre du sens sur ce que l’on fait sans le faire de manière automatique comme le ferait un robot.
Ces 3 briques viennent ainsi poser les bases de la motivation intrinsèque.
Formation continue
La formation continue, qu’est-ce que c’est ?
C’est le principe de continuer à se former, à développer ses connaissances sur différents sujets, après avoir fini ses études et alors même qu’on occupe un poste ou non.
Larousse
Quel est le but de s’inscrire dans un processus de formation continue ?
Il y a autant de buts et d’objectifs qu’il y a de personnes. Cela peut être pour :
évoluer professionnellement parlant dans son entreprise ou pour aller travailler ailleurs,
développer un sentiment d’épanouissement professionnel et personnel (on peut se former à quelque chose de totalement différent de son métier de base juste pour le plaisir),
développer ses compétences sur un ou des sujets donnés.
2020 a été une année charnière je pense pour tout le monde car elle nous a poussé à rester plus chez soi, donc avec soi-même, et ainsi se poser des questions sur nos vies, nos accomplissements pro et perso.
C’est d’ailleurs ce que j’ai fait et pourquoi vous pouvez lire mes articles 😉
Mentorat
“Le mentorat (mentoring en anglais) désigne une relation interpersonnelle de soutien, une relation d’aide, d’échanges et d’apprentissage, dans laquelle une personne d’expérience, le mentor, offre sa sagesse acquise et son expertise dans le but de favoriser le développement d’une autre personne, le mentoré, qui a des compétences ou des connaissances à acquérir et des objectifs professionnels à atteindre”.
C. Cuerrier, Le mentorat: lexique et répertoire de base, Québec : Éditions Fondation de l’entrepreneurship, 2002
Le mentorat est donc un partage d’expériences entre le mentor et le mentoré.
Le dictionnaire Larousse nous définit l’expérience comme étant une “pratique de quelque chose, de quelqu’un, épreuve de quelque chose, dont découlent un savoir, une connaissance, une habitude ; connaissance tirée de cette pratique”.
Donc, petit rappel basé sur quelque chose que j’entend trop souvent à mon sens dans notre société : l’expérience et l’âge n’ont rien en commun 🙂
Dans ma vie, j’ai rencontré des jeunes avec beaucoup plus de vécu et d’expériences de vie que des chefs d’entreprises de 50 ans et plus.
Ne soyez pas arrogant face aux plus jeunes, ça n’aura de sens que de les rabaisser et, vous, passer pour un con.
Le mentorat, tout comme la formation continue, a pour effet le développement personnel et/ou professionnel. Il permet ainsi de profiter de l’expérience de votre mentor en :
brisant votre isolement, aidant à résoudre des situations de conflits
développant votre leadership, votre capacité de négociation, , à voir les occasions
augmentant votre sentiment d’accomplissement, votre quête de sens dans votre travail ou votre vie personnelle
amplifiant vos compétences organisationnelles, de gestion, de communication.
Et surtout, à vous aider à remplir un ou des objectifs que vous vous êtes fixés au préalable.
Ça tombe bien, c’est exactement ce que je propose 😉
Et vous, comment gardez-vous votre motivation jour après jour ?
Ce blog est composé d’articles sur des thèmes en tout genres.
Vous pourrez les découvrir au fur et à mesure de leur sortie à fréquence d’un à deux par semaine.
Si ces articles vous intéressent, ils sont la déclinaison d’ateliers et de formations que je propose aux organisations ou groupes via des Webinaires ou en face à face.
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