Montréal, joyau technologique et creuset de diversité, se trouve au cœur d’une révolution numérique passionnante : l’intelligence artificielle (IA).
Cette ville au goût de sirop d’érable sort du lot en étant l’une des 1ère ville à se doter d’une charte éthique d’utilisation de l’IA.
Dans cet élan de progrès, qui de mieux placé que les organisations à but non lucratif (OBNL) pour émerger comme des guides éthiques, prêtes à façonner l’avenir de l’IA de manière responsable et inclusive ?
Mais qu’est-ce que cela signifie concrètement ?
Imaginez un avenir où les technologies émergentes ne sont pas seulement innovantes, mais également éthiques. Des outils qui ne se contentent pas de résoudre des problèmes, mais qui le font en respectant les valeurs fondamentales de la société : l’équité, la justice et le respect des droits de chacun.
Pourquoi les OBNL sont-elles si importantes dans cette démarche ?
Parce qu’elles représentent la voix des communautés.
Elles sont au plus près des enjeux sociaux, des besoins des citoyens, des défis rencontrés au quotidien par ceux qui sont parfois laissés pour compte.
Leur engagement envers l’intérêt public et leur expérience dans le domaine de l’intervention sociale font d’elles des acteurs clés dans la construction d’un avenir technologique plus juste et inclusif.
Voici quelques façons dont les OBNL peuvent jouer ce rôle essentiel :
☕️ Évaluation des Impacts Sociaux
Ces entreprises sont bien placées pour évaluer les impacts sociaux de l’IA (et bien d’autres choses). Elles peuvent analyser les implications de ces technologies sur les communautés qu’elles servent, en identifiant les opportunités, les risques et les défis. C’est justement une des raisons d’être des OBNL : faire remonter les enjeux de société au pouvoir en place en étant au plus près du terrain.
☕️ Consultation Communautaire
En impliquant les membres des communautés dans le processus de développement de l’IA, les OBNL peuvent garantir que les solutions technologiques répondent véritablement à leurs besoins. C’est une approche collaborative qui place les citoyens au cœur de l’innovation.
Une autre raison de se rapprocher les uns des autres !
☕️ Formation et Sensibilisation
Les OBNL peuvent jouer un rôle crucial dans la sensibilisation et la formation sur l’IA éthique. Elles peuvent offrir des ateliers, des conférences et des ressources éducatives pour aider les individus et les organisations à comprendre les enjeux éthiques liés à l’utilisation de la technologie. La Loi 25 au Québec (sur la protection et l’accès des données personnelles des individus) en est un très bon exemple.
☕️ Plaidoyer pour des Politiques Publiques
En plaidant en faveur de politiques publiques et de réglementations appropriées, les OBNL peuvent contribuer à façonner un cadre réglementaire qui garantit que l’IA est utilisée de manière éthique et équitable pour le bien de tous.
On s’entend que la mise en place de la Loi 25 a été tout un défi et est prise très au sérieux dans le monde communautaire / associatif québécois.
☕️ Développement de Solutions Innovantes
En collaborant avec des chercheurs, des entrepreneurs et des développeurs, les OBNL peuvent contribuer à la conception et à la mise en œuvre de solutions technologiques novatrices qui répondent aux besoins sociaux prioritaires de manière éthique et inclusive.
Ex : recherche d’emploi, protection des citoyens, défense de droit (surtout avec la crise du logement actuelle)…
Dans cette ville vibrante où la diversité culturelle et la créativité se rencontrent, les OBNL sont véritablement à l’avant-garde de l’innovation éthique en matière d’IA.
En unissant nos forces pour travailler de manière ouverte et inclusive, nous pouvons façonner un avenir où la technologie est un moteur de progrès social pour tous.
Il y a un peu plus d’un an, je créais Calme Toi. Mon bébé entrepreneurial qui allait me permettre de régler mes problèmes, en aidant les autres à régler les leurs.
Avais-je raison ? En partie, car créer cela a été un catalyseur pour m’aider à rendre réel ce que j’avais du mal à ressentir : manque d’autonomie, manque de confiance, perte de sens dans mes précédents emplois.
Pourquoi y rester ? Comme tout un chacun, pour payer mes factures et par peur de l’inconnu.
L’opportunité était là mais en partie. En près de 2 ans sur ce projet j’ai vécu des émotions que je ne pensais pas vivre : rejet, manque de confiance, incompréhension des personnes que j’avais rencontré, perte d’identité.
Qui est-ce que je deviens ?
Mais en même temps j’ai rencontré des équipes et des gestionnaires avec de l’éthique qui m’ont fait confiance et que j’ai pu accompagner vers une résolution de leurs problèmes par tous les moyens que je me donne : former et conseiller.
Finalement, entreprendre cela aide à régler des problèmes mais cela en crée aussi.
Par exemple : je passe moins de temps sur Facebook mais plus sur LinkedIn.
J’y ai quand même découvert la #positivitétoxique et le lieu où les RH sont des “ façonneurs de professionnel.le.s”.
Je suis #éducateurspécialisé de formation. J’ai toujours été critique envers mon métier. Pour preuve, mon mémoire de fin d’étude portant sur le soutien à la parentalité (de famille dont les enfants sont placés en institutions sociales) se termine sur le pouvoir des professionnel.le.s, que l’on sous-estime, qui est souvent mal utilisé et sur les #paradoxes.
Aujourd’hui, je me rends compte que d’autres corps de métiers font face à ces mêmes phénomènes, bien que les contextes soient différents.
En tout cas, pour mon identité d’entrepreneur, ma prise de conscience est la suivante.
Ne pas faire face seul, je peux et je dois demander de l’aide.
Entamer ce travail par étape
Planifier mes communications sur les réseaux sociaux en répondant à chaque fois : pour qui ? Pourquoi ? S’inspirer de ses concurrents est un bon début
Définir et redéfinir jusqu’à ce qu’on comprenne facilement ce que je fais. Donc accepter ses essais et erreurs.
Je découvre petit à petit d’autres étapes. Mais j’y vais doucement.
Et toi, as-tu d’autres étapes par lesquelles passer pour continuer ce travail ?
Pour débuter ce mois, j’ai décidé de vous parler de moi et des quelques erreurs que j’ai pu faire dans mes 12 années de pratiques. En effet, admettre ses erreurs et en tirer des leçons est bien plus profitable en termes de développement professionnel, que de montrer toutes les réussites, aussi importantes soient-elles.
L’Arrogance
En commençant dans le métier je n’étais pas formé, j’étais éducateur en Accueil d’Urgence pour personnes itinérantes à Grenoble. 3 magnifiques années où j’ai fait la rencontre de personnes qui m’ont marqué dans mon parcours.
Seulement, après quelques mois, j’avais de bons retours de mes collègues, de bonnes relations se créaient avec les personnes accueillies. Disons que la sauce commençait à me monter à la tête. Je devenais arrogant. Je pensais être meilleur que les autres. Jusqu’à ce qu’une stagiaire, Fanny, m’aide à prendre conscience que cette arrogance faisait que j’écrasais mes collègues en déficit de confiance.
Je me suis senti mal, plus à ma place.
Le syndrome de l’imposteur grandissait en moi à la suite de cette prise de conscience. Vous qui lisez je suis sûr que cela vous parle :
Le syndrome de l’imposteur, également appelé syndrome de l’autodidacte, induit une forme de doute maladif chez les personnes qui en sont victimes. Ces doutes les incitent à nier la propriété de tout accomplissement, qu’il soit professionnel ou privé.
Je suis donc passé d’un extrême à un autre. Mais pas de panique, c’est dans ces allers-retours qu’on se construit.
La Violence
J’occupais un emploi d’éducateur, juste après avoir été diplômé, dans un Centre pour Adolescent. L’idée globale de ce centre était d’accueillir tous les enfants/adolescents que les autres organismes ne voulaient plus.
La violence “normale” était mêlée à des moments très agréables dans ce lieu de vie.
Seulement cette violence s’accentuait à vue d’œil, l’équipe étant aspirée dans une violence des enfants. Et cette équipe, dont je faisais partie, agissait en miroir avec une violence institutionnelle décuplée par l’effet de groupe.
Ma prise de conscience a été de me blesser en traînant un jeune homme jusqu’à sa chambre pour le “calmer” car il incitait un autre à fuguer.
Cela m’a en effet permis de travailler sur mes valeurs professionnelles profondes, et ainsi de bannir la violence de mon champ des possibles en intervention. Ainsi, dans cette lignée, j’ai décidé de m’éloigner du domaine de la Protection de l’Enfance, car j’avais le sentiment de tout faire sauf les protéger.
Ces points de réflexions font partie des nombreux autres que j’ai pu avoir dans ma carrière et que j’espère avoir encore.
Je suis curieux, quelles ont été vos prises de consciences professionnelles dernièrement ?
Se remettre en question, mettre en lumière ce que nous voulons améliorer chez nous est un processus presque vital pour grandir et évoluer comme être humain. Pour la plupart d’entre nous, ce voyage commence en solitaire. J’ai décidé d’écrire cet article au coin du feu, dans un chalet, pour accompagner votre voyage en fonction de 3 destinations : vous-même, la société, la philosophie et le dogme.
Vous-même
L’Alchimiste, roman de Paulo Coelho
Les 4 accords Toltèques, roman de Miguel Ruiz
L’Homme qui voulait être heureux, roman de Laurent Gounelle
Les Dieux voyagent toujours incognito, roman du même auteur
Le jour où j’ai appris à Vivre, roman du même auteur
Mange, Pris, Aime, roman d’Elizabeth Gilbert adapté au cinéma par Ryan Murphy.
La Société
Sanctuary, manga de Sho Fumimura et Ryoichi Ikegami
La Haine, film de Mathieu Kassovitz
Le Loup de Wall Street, roman de Jordan Belfort adapté au cinéma par Martin Scorsese
Le Casse du Siècle, roman de Michael Lewis adapté au cinéma par Adam McKay.
Philosophie et Dogmes
Le Voyage de Théo, roman de Catherine Clément
Le Monde de Sophie, roman de Jostein Gaarder
la Bible, le Coran et la Torah (auteurs inconnus 😉 ).
Et vous, vers quelles oeuvres vous tournez vous pour vous aider à faire le point sur vous même ?
Pour écrire cet article, j’ai utilisé autant de compétences acquises dans mon expérience : en intervention psychosociale, dans la rédaction des écrits professionnels pour mon diplôme de fin d’étude, de ma vie professionnelle et personnelle.
Le doute doit mener à l’action.
Les décisions que je prends sont le fruit de réflexions sur un ou plusieurs sujets donnés. Les décisions, bonnes et mauvaises, construisent le professionnel que je suis aujourd’hui. Mon identité, mon éthique.
Le doute qui anime ma réflexion fait partie de mon esprit. Il est nécessaire à ma croissance car c’est lui qui me pousse à réfléchir, répéter et apprendre. Ce doute, s’il n’est pas maîtrisé peut devenir un véritable boulet accroché à ma cheville qui m’empêche de bouger, d’agir. C’est pour cela qu’il est important de ne pas se prendre soi-même au piège.
Comment faire ?
Agir. S’autoriser à commettre une erreur, apprendre, grandir. C’est ainsi que j’évolue comme professionnel et comme personne.
“Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends ». Nelson Mandela
S’inspirer de grandes personnes n’est pas un mal, bien au contraire. Moi-même je m’inspire beaucoup du monde qui m’entoure, de celles et ceux qui m’ont fait grandir. Pour dire la vérité, j’ai souvent fait appel à la réflexion d’autres personnes pour m’aider dans des situations où je me sentais bloqué. Ma meilleure source d’inspiration ? Ma mère 🙂
Et si elle était là, elle vous dirait simplement : fais toi confiance.
Moi, je compléterai en vous expliquant pourquoi.
Faites vous confiance
Développer ma capacité à prendre des décisions suite à une réflexion organisée m’a appris :
à essayez, me trompez et réessayez
qu’après avoir trouvé une bonne réponse, il faut la perfectionner
à ne pas être égoïste, je partage avec le groupe, l’équipe dont je fais partie
Et sans un peu de confiance en soi, essayer et se tromper deviennent beaucoup plus difficile.
Prendre conscience des choses qui nous entourent est la panacée de l‘évolution personnelle et professionnelle. Ne bougez pas, une loi pénible arrive et va vous aider à une autre prise de conscience.
La Loi de Pareto
Cette loi pose 2 principes :
20% de nos efforts représentent 80% de nos résultats.
80% d’autres efforts représentent 20% de nos résultats.
Ils nous amènent à nous questionner sur nous même et notre perception des tâches à accomplir.
Il est important de comprendre le travail que nous produisons et d’en mesurer sa portée grâce à l’expérience et à des mesures objectives (les KPI : Key Performance Indicator). Ainsi vous pourrez identifier vos 20-80 et 80-20.
Une fois identifiés, comment réduire ce 80-20 ?
Déléguer/sous-traiter : si une tâche est énergivore pour peu de résultats, essayez de la déléguer ou sous traiter -> cela crée de l’emploi 😉
S’allier à des collègues pour réduire ensemble votre 80-20 et rendre ce temps plus agréable, voir le mettre à profit -> vous développerez votre travail d’équipe.
L’idée ici n’est pas de détruire ce 80-20 mais de le réduire, voir mieux, le transformer et en tirer profit d’une nouvelle manière.
Vous êtes l’expert de votre travail, c’est vous qui avez les réponses.
Mais quelques fois, une petite aide n’est pas de refus.
Et vous, comment parvenez vous à prendre des décisions ?