Il y a un peu plus d’un an, je créais Calme Toi. Mon bébé entrepreneurial qui allait me permettre de régler mes problèmes, en aidant les autres à régler les leurs.
Avais-je raison ? En partie, car créer cela a été un catalyseur pour m’aider à rendre réel ce que j’avais du mal à ressentir : manque d’autonomie, manque de confiance, perte de sens dans mes précédents emplois.
Pourquoi y rester ? Comme tout un chacun, pour payer mes factures et par peur de l’inconnu.
L’opportunité était là mais en partie. En près de 2 ans sur ce projet j’ai vécu des émotions que je ne pensais pas vivre : rejet, manque de confiance, incompréhension des personnes que j’avais rencontré, perte d’identité.
Qui est-ce que je deviens ?
Mais en même temps j’ai rencontré des équipes et des gestionnaires avec de l’éthique qui m’ont fait confiance et que j’ai pu accompagner vers une résolution de leurs problèmes par tous les moyens que je me donne : former et conseiller.
Finalement, entreprendre cela aide à régler des problèmes mais cela en crée aussi.
Par exemple : je passe moins de temps sur Facebook mais plus sur LinkedIn.
J’y ai quand même découvert la #positivitétoxique et le lieu où les RH sont des “ façonneurs de professionnel.le.s”.
Je suis #éducateurspécialisé de formation. J’ai toujours été critique envers mon métier. Pour preuve, mon mémoire de fin d’étude portant sur le soutien à la parentalité (de famille dont les enfants sont placés en institutions sociales) se termine sur le pouvoir des professionnel.le.s, que l’on sous-estime, qui est souvent mal utilisé et sur les #paradoxes.
Aujourd’hui, je me rends compte que d’autres corps de métiers font face à ces mêmes phénomènes, bien que les contextes soient différents.
En tout cas, pour mon identité d’entrepreneur, ma prise de conscience est la suivante.
- Ne pas faire face seul, je peux et je dois demander de l’aide.
- Entamer ce travail par étape
- Planifier mes communications sur les réseaux sociaux en répondant à chaque fois : pour qui ? Pourquoi ? S’inspirer de ses concurrents est un bon début
- Définir et redéfinir jusqu’à ce qu’on comprenne facilement ce que je fais. Donc accepter ses essais et erreurs.
Je découvre petit à petit d’autres étapes. Mais j’y vais doucement.
Et toi, as-tu d’autres étapes par lesquelles passer pour continuer ce travail ?